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Le concept ID Protect présenté sur B Smart

Cécilia Severi a reçu Fily Kanté président et fondateur d’ID Protect sur B Smart. L’occasion de présenter ID Tracker, le 3D Secure du document d’identité.

Sur B Smart, notre fondateur avait 4 minutes pour présenter ID Protect.

Dans cette interview, retrouvez :

  • Premièrement, la vision de notre fondateur sur la protection de l’identité à l’ère numérique
  • Secondement, les raisons qui l’ont poussé à fonder ID Protect
  • Enfin, le lancement du 3D secure du document d’identité : ID Tracker

Retrouvez l’interview B Smart sur la chaine du LAB en cliquant ici

 

1. Fily Kanté est parti d’un constat

Avec la digitalisation de la société, les cas d’usurpation d’identité sont de plus en plus nombreux. La simple perte d’un document d’identité peut avoir des conséquences désastreuse sur la vie d’un citoyen.

Notre fondateur est bien placé pour le savoir, son frère a été victime d’usurpation d’identité en 2015. Il a fait l’objet de poursuites pour des faits qu’il n’avait pas commis et ce, pendant 5 ans.

Après avoir accompagné plus d’une centaine de victimes bénévolement, il a décidé de créer IDProtect. 

 

2. ID Protect le 1er moyen de faire opposition à un document d’identité

Aujourd’hui, il n’existe pas de moyen de faire opposition à un document d’identité. Notre fondateur a décidé de constituer une base de documents déclarés perdus/volés. Cette information est mise à disposition des banques et organismes de crédit.

Désormais, le citoyen dispose d’un moyen de faire opposition à son document d’identité. Le professionnel est également protégé contre la fraude et l’utilisation frauduleuse de documents d’identité pour accéder à ses services.

ID Protect a constitué une base grandissante de plus de 10 000 documents mis à disposition des professionnels.

 

3. ID Protect sur B Smart : Lancement d’ID Tracker

Depuis la création d’ID Protect, nous avons accompagné plus de 300 victimes d’usurpation d’identité. 60 % d’entre elles n’ont jamais perdu leur document d’identité.

Elles ont transmis une simple copie digitale de leurs documents dans le cadre d’une location d’appartement. Une simple copie d’un document permet d’accéder aux services bancaires, de crédits…

Il fallait donc alerter le titulaire du document en temps réel, lorsque son document est présenté. Il faut également lui permettre de s’opposer à une utilisation frauduleuse en temps réel.

C’est ainsi qu’ID Tracker est né. Notre fondateur a présenté cette nouvelle fonctionnalité sur le plateau de B SMart.

 

4. Vous souhaitez être alerté lorsque vos documents sont présentés chez nos partenaires ?

Créez un compte sur notre plateforme ID Protect.

Inscrivez vos documents dans la solution ID Tracker et soyez alertez à chaque fois qu’il passe chez nos partenaires.

Usurpation d’identité : que faire ? Voici la procédure à suivre

Toutes les victimes que nous avons accompagnées: « On est souvent seul lorsqu’on est victime d’usurpation d’identité ».

L’usurpation d’identité est une infraction de plus en plus répandue et aux conséquences souvent désastreuses pour ses victimes. Dès l’instant où vous découvrez que votre identité a été utilisée à des fins frauduleuses, il est crucial d’agir promptement et méthodiquement pour vous protéger !

Outre le préjudice financier, les victimes se sentent souvent impuissantes et désemparées face à la complexité des démarches à accomplir, et ne savent pas comment réagir auprès des créanciers les poursuivant.

Face à cette situation stressante, de nombreuses questions peuvent surgir dans votre esprit : quelles démarches accomplir pour protéger mes droits ? Comment me défendre et prouver mon innocence ? Comment prévenir les risques de fraude ? Qui contacter pour obtenir de l’aide et des conseils ?

Aujourd’hui, notre fondateur vous décrit précisément la procédure à suivre si vous êtes victime d’usurpation d’identité, afin de réagir convenablement et éviter les lourdes conséquences d’un vol d’identité : prélèvements frauduleux sur vos comptes bancaires, souscription de crédits à votre nom, impossibilité d’obtenir un logement ou un emploi …

Sans plus attendre, rentrons dans le vif du sujet !

1. Porter plainte auprès des autorités compétentes

Dès que vous avez connaissance de l’usurpation de votre identité, la première étape incontournable est de déposer plainte auprès des services de police ou de gendarmerie. Notez que vous disposez de 2 mois à partir de la date de connaissance des faits pour porter plainte. Naturellement, nous vous recommandons d’agir au plus vite.

Le dépôt de plainte doit se faire en personne sur place, ou bien par courrier. Il est cependant possible de pré-remplir ces éléments grâce au site gouvernemental pre-plainte-en-ligne.gouv.fr. N’oubliez pas de vous munir d’une pièce d’identité.

Cette première démarche permettra d’officialiser votre situation et de fournir une base légale pour toutes les actions à venir.

2. Informer les créanciers et institutions concernés

Une fois la plainte déposée, il est essentiel de rentrer en contact avec tous les créanciers ou institutions impliqués dans la fraude :

  • Banques et organismes de crédit : Si des crédits ont été ouverts ou des transactions frauduleuses effectuées à votre nom.
  • Opérateurs de téléphonie et internet : Si des contrats ont été souscrits ou des consommations facturées en votre nom.
  • Sociétés de vente par correspondance ou e-commerce : Si des commandes ont été passées à votre nom.
  • Bailleurs et propriétaires : Si des baux immobiliers ont été signés ou des loyers impayés en votre nom.
  • Collectivités locales : Si des impôts ou taxes ont été facturés à votre nom.
  • Réseaux sociaux : Si de faux profils ont été créés sur la base de votre identité.

En fonction des interlocuteurs, vous pourrez soit les contacter par le biais de services ou pages web dédiées (c’est notamment le cas des réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram, et autres), soit directement par téléphone (ce que nous vous conseillons pour votre conseiller bancaire, propriétaire, bailleur …) afin d’entamer rapidement une discussion.

Par la suite, nous vous conseillons à acter votre échange par l’envoi d’un courrier recommandé auprès du service qui vous sera recommandé. N’hésitez pas à joindre à votre message le procès-verbal de plainte expliquant que vous êtes victime d’une usurpation d’identité. Les créanciers auront notamment alors l’obligation de mener leur propre enquête et pourront suspendre les poursuites à votre encontre pendant ce temps.

Modèle de courrier à adapter selon la situation :

[Votre nom et prénom] [Votre adresse] [Votre numéro de téléphone] [Votre adresse email]

[Date]

[Nom du créancier] [Adresse du créancier]

Objet : Usurpation d’identité – Fraude à mon nom

Madame, Monsieur,

Je vous contacte aujourd’hui car je suis victime d’une usurpation d’identité. En effet, j’ai récemment découvert que des transactions frauduleuses ont été effectuées à mon nom, ce qui a conduit à l’ouverture de comptes, de contrats ou de dettes dont je suis totalement étrangère.

Je vous informe de cette situation afin que vous puissiez prendre les mesures nécessaires pour protéger mes droits et intérêts. Je vous prie de bien vouloir :

  • Cesser immédiatement toutes les poursuites à mon encontre liées à ces transactions frauduleuses.
  • Faire une enquête approfondie sur ces faits et identifier les personnes responsables.
  • Me communiquer toute information relative à ces transactions frauduleuses, y compris les copies des documents contractuels, des relevés de compte ou des factures.

Je joins à ce courrier une copie du procès-verbal de plainte que j’ai déposé auprès des autorités compétentes.

Je vous remercie de votre compréhension et de votre collaboration dans cette situation difficile. Je reste à votre disposition pour toute information complémentaire.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

3. Rassembler toutes les informations disponibles

Il est primordial de collecter le maximum de ressources et documents auprès des créanciers concernés. Ces informations relatives au vol de votre identité peuvent inclure des détails sur les transactions frauduleuses, les adresses utilisées par l’usurpateur, les signatures falsifiées, des captures d’écrans etc. Ces éléments seront essentiels pour prouver votre innocence et démêler la situation.

Voici sur quels documents s’appuyer pour préparer votre défense en cas d’usurpation d’identité :

  • Détails des transactions frauduleuses :

    • Dates et montants des transactions
    • Nature des achats ou des prestations effectuées
    • Noms des commerçants ou prestataires
    • Numéros de compte ou de référence des transactions
    • Copies des relevés bancaires ou des factures
  • Adresses utilisées par l’usurpateur :

    • Adresses de livraison des produits ou services
    • Adresses de facturation
    • Adresses email associées aux transactions frauduleuses
    • Numéros de téléphone utilisés pour les contacts
  • Signatures falsifiées :

    • Copies des documents portant des signatures falsifiées (contrats, relevés bancaires, etc.)
    • Comparaisons avec des signatures authentiques pour identifier les faux
  • Autres informations utiles :

    • Correspondances échangées avec les créanciers ou les fraudeurs
    • Rapports de police ou gendarmerie
    • Témoignages de personnes ayant été témoins de l’usurpation d’identité

4. Compléter le dossier de plainte

Une fois que vous avez rassemblé toutes les informations nécessaires concernant le vol de votre identité, il est recommandé de compléter votre dossier de plainte initiale auprès de la police ou de la gendarmerie.

Cela permet aux autorités compétentes d’avoir une vision complète de l’affaire et facilite leur enquête. Assurez-vous bien  d’inclure toutes les données pertinentes que vous avez pu recueillir.

Malheureusement, l’usurpation d’identité peut être un problème récurrent. Il est donc essentiel d’être prêt à répéter ce processus à chaque nouvelle occurrence. Bien que cela puisse sembler fastidieux, c’est la seule façon de protéger vos droits et de mettre un terme aux poursuites injustes à votre encontre.

5. Consulter un conseiller juridique

Si vous vous sentez dépassé par la situation, si vous avez besoin de conseils juridiques supplémentaires, ou si vous souhaitez préparer une action en justice, faites appel à une assistance juridique.

Juristes, associations aux victimes, ou avocats spécialisés dans les questions d’usurpation d’identité sont autant d’interlocuteurs pertinents auxquels s’adresser.

Ils vous apporteront leur conseil et expertise pour vous défendre contre le coupable des faits (s’il est identifié), et demander ainsi réparation, ou bien contre les organismes bancaires ou de crédits qui vous enjoignent à prouver votre innocence.

IDProtect vous propose ses services d’assistance et d’accompagnement aux victimes d’usurpation d’identité : consultez nos juristes dès à présent ! 

Le dossier de location, objet de convoitise des arnaques en ligne

Notre fondateur, Fily Kante est parti d’un constat simple: « Un dossier de location protégé = une usurpation d’identité évitée« .

Prenez le temps de protéger votre dossier de location avant de l’envoyer à un inconnu. Les arnaques en ligne sont de plus en plus nombreuses.

En transmettant un simple dossier de location, vous pouvez vous mettre en danger. Protégez vos documents :

1. Le document d’identité

2. Les dernières fiches de paies

3. Le justificatif de domicile

4. L’avis d’imposition

 

1. Minimisez les données personnelles que vous transmettez

Comme l’indique notre fondateur Fily Kanté dans la vidéo ci-dessus, il est important de minimiser les données transmises dans le cadre d’un dossier de location d’appartement.

Lorsque vous transmettez une fiche de paie, l’information importante est votre salaire. Vous pouvez donc masquer les informations relatives à votre adresse ou votre numéro de sécurité sociale par exemple.

 

2. Apposez un filtre sur votre dossier de location

Le filtre de protection ID Protect vous permet de marquer l’intention avec laquelle vous transmettez vos données personnelles. Le fait de transmettre vos fiches de paie dans le cadre d’une location immobilière, empêchera l’usurpateur de l’utiliser pour demander un crédit.

 

3. Transmettez votre dossier de location à une personne identifiée

Le dossier de location doit être transmis à une personne qu’on a rencontré. Lors de la visite, vous pouvez remettre en main propre le dossier de location à votre interlocuteur.

Il faut éviter le plus possible de le transmettre par mail à une personne que vous n’avez jamais rencontrée. Dans les cas, il faut protéger le dossier de location pour éviter une arnaque.

 

Téléchargez les filtres de protection ID Protect

Cliquez ici pour télécharger votre filtre de protection ID Protect.

Protéger ses documents pour éviter le piège des fausses annonces?

Notre fondateur, Fily Kante est parti d’un constat simple : « Nous n’avons jamais été éduquer à protéger nos documents sur internet ».

Les fausses annonces prolifèrent. L’objectif de certains annonceurs est de récupérer vos données personnelles:

1. Un document d’identité

2. Dernières fiches de paies

3. Un Justificatif de domicile

4. Un avis d’imposition

Ces 4 documents permettent de demander un crédit en ligne.

Il est donc important d’apprendre à les protéger avant d’envoyer ces documents à un inconnu.

 

1. Faites attention aux fausses annonces

L’usurpation d’identité par le biais des fausses annonces est en forte croissance. Des personnes mal intentionnées postent des offres pour récupérer vos données personnelles.

Vous trouvez que le prix de cet appartement en location est trop beau pour être vrai ? L’achat de cette voiture serait une aubaine ? Il s’agit probablement d’une fausse annonce ! Méfiez-vous.

 

2. Apposez un filtre sur vos documents d’identité

Avant d’envoyer vos documents d’identité (passeport, carte d’identité) il est important de les protéger. Pour cela, nous avons créé un filtre à apposer sur vos documents d’identité.

Apprenez à l’aide de notre fondateur à l’appliquer sur vos documents. Le fait d’apposer un filtre dessus, empêchera tout usurpateur de faire usage du document qu’il aurait récupéré.

Téléchargez le filtre de protection ID Protect

Cliquez ici pour télécharger votre filtre de protection ID Protect.

Pourquoi le lancement des tutos ID Protect sur Youtube ?

Notre fondateur, Fily Kante est parti d’un constat simple : « Nous n’avons jamais été éduqués à protéger nos documents sur internet ».

Nous faisons une utilisation quasi-quotidienne de nos documents sur internet.

Que ce soit:

1. pour ouvrir un compte bancaire 

2. louer un appartement

3. dans le cadre d’une embauche.

Nous envoyons nos documents sans cesse. Vous êtes vous déjà demandé comment les protéger ?

Notre chaine Youtube va pouvoir vous aider !

1. Apprenez à protéger vos documents d’identité avant de les envoyer

Il est essentiel d’apprendre à protéger minutieusement vos documents d’identité avant de les envoyer, que ce soit par voie électronique ou par courrier.

Vos pièces d’identité, telles que le passeport ou la carte d’identité, contiennent des informations sensibles qui pourraient être utilisées à des fins malveillantes en cas de divulgation. Pour éviter toute compromission, commencez par numériser vos documents à l’aide d’un scanner de confiance, puis assurez-vous de les stocker dans un dossier crypté, protégé par un mot de passe robuste.

Avant de les envoyer par voie électronique, protégez vos documents d’identité avec notre filtre ID Protect. En prenant ces précautions, vous réduirez considérablement les risques de vol d’identité et de fraude, préservant ainsi votre sécurité et votre tranquillité d’esprit.

2. Evitez les pièges sur internet grâce à nos tutos ID Protect sur Youtube

Les moyens mis en place par les usurpateurs d’identité prolifèrent : fausses annonces de location d’appartement, phishing, hameçonning. Même en en tant qu’internaute averti, leurs stratagèmes sont parfois difficiles à détecter.

Vous trouverez sur notre chaîne Youtube des exemples de pratiques frauduleuses destinées à récolter vos données personnelles. Notre fondateur vous donnera aussi les moyens de détecter ces pièges.

3. Apprenez de l’expérience d’experts du domaine de la protection des données

Apprendre de l’expérience d’experts du domaine de la protection des données est une ressource inestimable dans un monde numérique de plus en plus complexe et vulnérable. Leurs connaissances peuvent vous guider dans la mise en place de stratégies efficaces pour sécuriser vos données personnelles et professionnelles.

En écoutant leurs conseils, vous apprendrez comment identifier et évaluer les risques de sécurité, comment choisir les outils de chiffrement et les logiciels de protection les plus appropriés, et comment élaborer des politiques de confidentialité robustes.

Leurs expériences passées de gestion des atteintes à la sécurité et de réponses aux incidents vous fourniront également des idées sur la manière de réagir en cas de violation de données. En tirant parti de leur expertise, vous pourrez mieux comprendre les enjeux de la protection des données et prendre des décisions éclairées pour renforcer la sécurité de vos informations dans un monde numérique en constante évolution.

Aller plus loin : Les réseaux sociaux les plus touchés par l’usurpation d’identité.

ID PROTECT souhaite mettre un terme à l’usurpation d’identité

Je suis tout à fait conscient des risques que l’utilisation frauduleuse d’un document d’identité peut engendrer car un de mes proche a lui-même été victime d’une tentative d’usurpation d’identité. Son document pourtant déclaré perdu a été utilisé pour demander un crédit à la banque.


Fily Kante
CEO d’ID Protect

 

Comment fonctionne votre plateforme ?

La première fonctionnalité que nous avons développé permet de faire opposition à un document.

La plateforme ID Protect propose aux citoyens qui ont perdu ou se sont fait voler un document d’identité, de renseigner le numéro unique du document d’identité dans une base de données de documents perdus/volés. Cette base est mise à disposition des différents acteurs afin qu’ils puissent la consulter avant d’entrer en relation avec un client (institutions, banques, organismes de crédits, plateformes de services…).

Ensuite, nous mettons en place la possibilité de contrôler l’utilisation faite des documents afin de tracer les usurpateurs.

Si le numéro du document est présent dans la base de donnée, le titulaire du document d’identité est informé que celui-ci a été présenté et le fournisseur de service est enjoint à ne pas contracter avec la personne qui a présenté ce document. L’apport de cette solution est doublement bénéfique:

D’une part, la personne dont le document est perdu/volé dispose d’un moyen de faire opposition à l’utilisation du document. Egalement, nous traçons l’utilisation en le géolocalisant et en informant son titulaire qui dispose d’une plus grande transparence d’information.

D’autre part, l’acteur qui fournis le service n’entre pas en relation avec un usurpateur et donc n’a pas de perte lié au non-remboursement d’un crédit par exemple et de pertes liées au recouvrement d’une somme d’agent auprès d’une victime d’usurpation. Il renforce son processus de connaissance client et prend part à une initiative d’intérêt public de protection des citoyens.

Enfin, nous souhaitons permettre aux particuliers comme aux professionnels de sécuriser leurs échanges.
Nous proposons un espace d’échange permettant de contrôler l’accessibilité des documents dans un environnement de confiance. Chaque transaction est historiée.

L’utilisateur a la possibilité de donner ou de révoquer l’accès à un dossier, et ce à une personne déterminée. Il a également la possibilité de contrôler la durée des échanges d’information. L’objectif étant d’éviter autant que possible d’échanger des données par mail car celles-ci sont souvent conservées dans des boites mails peu sécurisées et souvent pendant de longues durées.

Nous sommes persuadé que la confiance n’exclue pas le contrôle c’est pourquoi nous invitons les utilisateurs à garder la main sur leurs données.

 

Comment est né votre projet?

Suite à une expérience d’usurpation d’identité datant de 2015, je me suis penché sur le problème des contrôles d’identité principalement dans le secteur bancaire. Un document pourtant déclaré perdu auprès des services de police, a été utilisé par un faussaire pour tenter d’ouvrir un compte bancaire et contracter des crédits. S’en est suivi pendant 5 ans, des dépots de plaintes pour faire valoir les droits de mon proche qui recevait fréquemment des amendes. L’usurpateur voyageait avec le document d’identité perdue, souscrivait à des forfait téléphoniques et a tenter d’ouvrir un compte bancaire. Une fois la déclaration de perte réalisée aux services de police, les gens ont tendance à penser que le document n’est plus utilisable mais ce n’est pas le cas!

J’ai donc constaté que ce phénomène n’est pas isolé, de nombreuses personnes sont victimes d’usurpation d’identité, on parle de 200 000 français par an. Je suis tout à fait conscient des risques que cela peut engendrer.

Les victimes vivent dans la crainte pendant des années à force de recevoir des amendes, des mises en demeures, parfois même des convocations de police pour des faits qu’ils n’ont pas commis. On leur demande de prouver qu’elles ne sont pas à l’initiative des crédits contractés à leur noms, qu’elles n’ont pas orchestrer ce qui leur arrive…

Fort de ce constat, j’ai décidé de fonder ID PROTECT qui a pour objectif de mettre fin aux usurpations d’identité. Face à la dématérialisation des services, l’entrée en relation qui est des plus en plus digitalisée, il est difficile de garder la main sur nos données personnelles.

Par exemple, il est tout à fait possible d’ouvrir un compte bancaire, de contracter une assurance, de faire des achats sur internet, sans avoir ne serait-ce qu’une fois rencontré un interlocuteur. De plus en plus l’identité numérique prend le pas sur l’identité physique.

Ceci est une aubaine pour des usurpateurs d’identité qui n’ont qu’à utiliser une carte d’identité trouvée ou volée, pour accéder à des services au nom d’une autre personne.

En moyenne, à 30 ans, un individu a transmis un document d’identité à une dizaine de personnes. Qu’il s’agisse d’une location d’un appartement, l’ouverture d’un compte bancaire, une demande de crédit, l’accès à un service sur internet ou pour réaliser une embauche, il est très souvent nécessaire d’envoyer un document d’identité. La majorité des gens, ne suppriment pas les dossiers reçus et/ou ne suppriment pas les mails envoyés. Les boites mails sont donc des mines d’information pour des personnes mal intentionnées.

Conscient des risques à travers l’expérience de mon proche et face à la nécessité grandissante de dématérialiser les services, j’ai décidé de créer ID PROTECT, une plateforme multi-service permettant de faire opposition à l’utilisation d’un document d’identité, tracer l’utilisation d’un document d’identité et échanger des données personnelles dans un cadre sécurisé.

 

Comment fonctionne votre plateforme concrètement ?

La plateforme ID Protect, propose à des particuliers qui ont perdu ou se sont fait voler un document d’identité, de renseigner le numéro unique du document d’identité dans une base de données de document perdus/volés.

Cette base est mise à disposition des différents acteurs institutionnels, bancaires, organismes de crédits et plateforme de services qui vont consulter cette base lors d’une entrée en relation.

Si le numéro du document est présent dans la base de donnée, le titulaire du document d’identité est informé que celui-ci a été présenté et le fournisseur de service est enjoint à ne pas contracter avec la personne qui a présenté ce document. L’apport de cette solution est doublement bénéfique:

D’une part, la personne dont le document est perdu/volé dispose d’un moyen de faire opposition à l’utilisation du document. Egalement, nous traçons l’utilisation en géolocalisant son utilisation et en informant son titulaire qui dispose d’une plus grande transparence d’information.

D’autre part, l’acteur qui fournit le service n’entre pas en relation avec un usurpateur et donc n’a pas de perte liée au non-remboursement d’un crédit par exemple. Il renforce son processus de connaissance client et prend part à une initiative d’intérêt public de protection des citoyens.

Nous créons également un espace d’échange de document d’identité qui trace les échanges de document dans un environnement de confiance.

Chaque transaction est historiée. L’utilisateur a la possibilité de donner ou de révoquer l’accès à un dossier, à une personne déterminée. Il a également la possibilité de contrôler la durée des échanges d’information. L’objectif étant d’éviter autant que possible d’échanger des données par mail car celles-ci sont souvent conservées dans des boites mails peu sécurisées et souvent pendant de longues durées.

Nous sommes persuadé que la confiance n’exclut pas le contrôle c’est pourquoi nous invitons les utilisateurs à garder la main sur leurs données.

 

Quel message souhaitez-vous passer ?

L’ensemble de la démarche ID PROTECT n’a qu’un seul objectif: mettre un terme à l’usurpation d’identité.

Il est inconcevable qu’aucun système d’opposition d’un document d’identité n’existe à ce jour en France. L’utilisation frauduleuse d’un document d’identité déclaré perdu/volé a des conséquences dramatiques pour de nombreux français, il est temps de prendre part à l’initiative ID PROTECT afin de protéger les particuliers.

Je souhaite inviter l’ensemble des acteurs bancaires, organismes de crédits et fournisseurs de service de prendre part à la lutte contre l’utilisation frauduleuse de documents d’identité.

A travers l’accompagnement de victimes d’usurpations d’identité notre fondateur a identifié deux profils d’usurpateurs:

Cas 1 : L’usurpation d’identité aux fins d’escroquerie

L’usurpateur qui souhaite accéder à des services ou obtenir indûment des avantages est le plus fréquent. Il obtient vos documents d’identité pour commettre une variété de méfaits.

Obtenir un crédit à la consommation

De nombreux organismes acceptent de financer des achats de matériels informatiques en plusieurs fois. L’usurpateur se rend dans un magasin et demande à payer une télévision, un ordinateur … en plusieurs fois. Il va transmettre vos coordonnées et vos documents pour contracter un crédit. Etant donné qu’il n’a absolument pas l’intention de payer, il ne sera jamais inquiété et disparaitra vous laissant avec la dette à rembourser.

Obtenir un crédit bancaire

La numérisation a rendue l’accès aux services bancaires beaucoup plus facile et rapide. En effet, sans même avoir à rencontrer un interlocuteur, il est aujourd’hui possible d’obtenir un crédit bancaire. Avec des justificatifs fabriqués de toute pièce, sauf les documents d’identité qui eux sont souvent vrais, un usurpateur escroque les banques et disparait en vous laissant la note. Lorsqu’il arrête de rembourser vous vous retrouver en interdiction bancaire. Ce fichage est difficile à enlever et peut évidemment ralentir tout projet de crédit que la victime envisageait …

Location de véhicules

De nombreux organismes de crédits garantissent la location de véhicule chez les concessionnaires. En mai 2021, notre fondateur a accompagné 3 victimes qui sont poursuivies suite à la location d’un véhicule à leur nom. L’usurpateur a fait disparaitre le véhicule et les victimes doivent rembourser des sommes allant jusqu’à 80 000 euros. Les procédures pour prouver leur innocence peuvent durer plusieurs années …

Perpétrer des faits de délinquance

Une carte d’identité volée ou perdu peu servir à des usurpateurs, pour justifier de leur identité lors d’un contrôle. Un proche du fondateur recevait des amendes à son nom car l’usurpateur utilisait son document lors de contrôles à la SNCF et RATP. Mais cela peut évidemment aller plus loin, des véhicules sont immatriculés au nom de victimes qui reçoivent des amendes à leur noms. Le pire scénario vu est un véhicule ayant servi pour un braquage au nom d’une victime.

Obtenir des aides sociales

Les aides sociales auprès des organismes tels que la Caisse d’Allocation Familiale (CAF) et la sécurité sociale sont convoitées par les usurpateurs. Avec l’arrivée du Covid, les organismes sociaux étaient débordés car beaucoup sollicité, ce qui a permis à des personnes peu scrupuleuses d’en profiter.

 

Cas 2 : L’usurpation d’identité aux fins de s’installer dans l’identité de la victime

Ce cas d’usurpation d’identité est le plus difficile a déceler. Un usurpateur obtient un maximum d’informations sur sa victime afin d’obtenir un extrait de naissance. Cet extrait de naissance est le premier document qui lui permettra d’obtenir une carte d’identité. Une fois obtenue, l’usurpateur va vivre « paisiblement » avec l’identité de sa victime.

Il s’agit du pire scénario, pour une victime car elle va vivre pendant des années avec un alter égo. Il est arrivé que des victimes apprennent que l’usurpateur est déjà marié avec son identité. Ce qui implique qu’il n’est pas possible pour la victime de se marier.

Ce type d’usurpation est rendu de plus en plus difficile par l’administration. En effet, désormais les citoyens auront leurs données biométriques dans la nouvelle carte d’identité au format carte bancaire. Théoriquement, il ne sera donc plus possible pour un usurpateur d’obtenir un nouveau document d’identité.

 

Qui sont les victimes d’usurpation d’identité et de la fraude?

Les particuliers victimes d’usurpation

PERSONNE n’est à l’abri de la fraude.

Le fait de perdre un document d’identité, se le faire voler, ne pas protéger ses mails peut arriver à tout le monde. Les victimes ne sont pas (comme pourraient penser certains) des personnes négligentes. Il faut absolument s’enlever cette idée de la tête.

Les usurpateurs utilisent le phishing (ou hameçonnage) pour récupérer des données personnelles des citoyens. La méthode consiste à utiliser le logo d’entreprises connues (organismes bancaires, fournisseur d’énergie, opérateur téléphonique) pour obtenir les données personnelles des citoyens. C’est une forme d’usurpation de l’identité d’une entreprise.

Il est important de prendre conscience des conséquences d’une usurpation. Les personnes physiques dont l’identité a été usurpée sont poursuivies par les créanciers de l’usurpateur. Etant donné qu’elles sont les seules personnes vers qui les créanciers peuvent se retourner, elles doivent pendant des années prouver leur innocence.

Lorsqu’elles sont fichées à la banque de France, des projets de vie peuvent être mis en pause comme l’acquisition d’une maison ou autre… De même leur réputation est mise en cause car elles sont souvent considérées comme des « voleurs » jusqu’à ce qu’elles arrivent à prouver qu’elles n’y sont pour rien.

La charge morale est très importante car elles doivent faire des recherches pour retrouver l’ensemble des crédits pris à leur nom. Elles doivent également se battre souvent seules face aux créanciers. Le sentiment de honte et d’isolement est très fort chez les victimes. Il est important de les soutenir et de leur venir en aide.

 

Les entreprises et professionnels victimes d’usurpation

Les entreprises et les professionnels sont en première ligne face aux fléaux de l’usurpation d’identité. Ils peuvent être victimes directes ou indirectes de cette criminalité en plein essor, avec des conséquences graves tant sur le plan financier que sur leur réputation.

Victimes directes

  • Fraude financière : Les usurpateurs d’identité peuvent utiliser les informations volées pour réaliser des transactions frauduleuses au nom de l’entreprise ou du professionnel, comme des virements bancaires, des achats en ligne ou des demandes de crédit. Cela peut entraîner des pertes financières importantes, des atteintes à la crédibilité et des perturbations des activités commerciales.
  • Atteinte à la réputation : L’usurpation d’identité peut ternir gravement l’image d’une entreprise ou d’un professionnel. Les usurpateurs peuvent par exemple créer de faux sites web ou profils de réseaux sociaux pour diffuser de fausses informations ou des messages malveillants, ce qui peut nuire à la confiance des clients et des partenaires.
  • Vol de données : Les pirates informatiques peuvent voler des données sensibles lors d’une attaque par usurpation d’identité, telles que des informations clientèles, des secrets commerciaux ou des données financières. Ces informations peuvent ensuite être utilisées à des fins illégales, causant un préjudice important à l’entreprise et à ses clients.

Victimes indirectes

  • Perte de productivité : Les attaques par usurpation d’identité peuvent perturber les opérations d’une entreprise et entraîner une perte de productivité. Les employés peuvent devoir consacrer du temps à gérer les conséquences de la fraude, à réparer les systèmes informatiques compromis ou à répondre aux enquêtes des forces de l’ordre.
  • Augmentation des coûts : Les entreprises victimes d’usurpation d’identité peuvent devoir engager des dépenses importantes pour faire face aux conséquences de l’attaque, comme le renforcement des systèmes de sécurité, la réparation des dommages causés à leur réputation ou le remboursement des clients lésés.
  • Atteinte au moral des employés : Les employés peuvent être affectés par une attaque par usurpation d’identité, craignant que leurs propres informations personnelles ne soient compromises. Cela peut nuire à leur moral et à leur productivité.

 

L’Etat victime d’usurpation

L’usurpation d’identité ne frappe pas seulement les entreprises et les professionnels, mais aussi l’Etat lui-même, qui se retrouve victime collatérale de cette criminalité en plein essor. Les conséquences de ces méfaits sont loin d’être négligeables, avec des impacts financiers et sociétaux importants.

  • Fraude massive aux prestations sociales : L’utilisation frauduleuse d’identités permet aux usurpateurs de toucher indûment des prestations sociales auxquelles ils n’ont pas droit. Cette fraude, qui touche principalement le RSA, la prime d’activité, les aides au logement, les minimas vieillesse et les indemnités chômage, représente un coût considérable pour l’Etat. En 2019, la Cour des comptes a chiffré ce préjudice à un milliard d’euros, un montant alarmant qui ne cesse de croître d’année en année : « Les fraudes détectées se concentrent sur le revenu de solidarité active (RSA), la prime d’activité et les aides au logement pour les caisses d’allocations familiales (CAF), les professionnels de santé et les établissements de santé pour les caisses primaires d’Assurance maladie, le minimum vieillesse pour les caisses de retraite, les reprises d’activité non déclarées pour Pôle emploi ».
  • Altération des équilibres sociaux : La fraude aux prestations sociales met en péril les équilibres des systèmes de protection sociale, fragilisant les plus fragiles et menaçant la viabilité de ces dispositifs essentiels. En détournant des ressources destinées à ceux qui en ont réellement besoin, les usurpateurs d’identité accentuent les inégalités sociales et contribuent à l’érosion de la cohésion sociale.

  • Atteinte à la confiance dans les institutions : Les détournements de fonds liés à l’usurpation d’identité ternissent l’image des institutions publiques et fragilisent la confiance des citoyens envers l’Etat. Ce sentiment d’impuissance et d’injustice peut nourrir des ressentiments et alimenter des mouvements de contestation sociale.

Face à l’ampleur de la fraude à l’identité et à ses graves conséquences, l’Etat se doit de réagir de manière ferme et déterminée. Le renforcement des contrôles, l’amélioration du partage d’informations entre les administrations et l’adoption de nouvelles technologies de lutte contre la fraude sont des mesures indispensables pour endiguer ce fléau.

La lutte contre l’usurpation d’identité ne relève pas uniquement de la protection des finances publiques, mais constitue aussi un enjeu de justice sociale et d’équité. En garantissant que les prestations sociales parviennent aux ayants droit légitimes, l’Etat contribue à préserver la solidarité nationale et à renforcer la cohésion de la société.

 

Conclusion : Lutter contre l’usurpation d’identité : un impératif collectif

L’usurpation d’identité s’impose aujourd’hui comme un fléau aux multiples facettes, touchant aussi bien les individus que les entreprises et l’Etat lui-même. Ses conséquences néfastes, tant sur le plan financier que social, exigent une mobilisation collective et déterminée pour endiguer ce phénomène en plein essor.

  • Un enjeu de sécurité publique : Au-delà des préjudices financiers considérables, l’usurpation d’identité génère un sentiment d’insécurité et d’injustice au sein de la population. Les victimes, confrontées à des situations kafkaïennes et à des atteintes à leur réputation, se sentent souvent démunies face à l’ampleur du phénomène. Il est impératif de renforcer les dispositifs de protection des citoyens et de mettre en place des mesures concrètes pour faciliter l’identification et la poursuite des auteurs de ces crimes.
  • Une responsabilité partagée : La lutte contre l’usurpation d’identité relève d’une responsabilité partagée entre les pouvoirs publics, les entreprises et les citoyens. Les autorités doivent se doter d’outils juridiques et technologiques plus performants pour mieux appréhender les mutations de la criminalité numérique. Les entreprises, quant à elles, ont un rôle crucial à jouer en matière de sensibilisation et de sécurisation de leurs systèmes informatiques. Enfin, chaque individu doit adopter des comportements responsables sur internet et veiller à protéger ses données personnelles.
  • Un devoir de vigilance et de solidarité : Face à la menace croissante de l’usurpation d’identité, il est indispensable de cultiver une culture de la vigilance et de la solidarité. L’entraide entre les victimes, le partage d’informations et la mobilisation collective sont des leviers essentiels pour briser l’isolement des victimes et faire pression pour des mesures plus efficaces.
  • Un combat pour la confiance et la justice sociale : Enrayer l’usurpation d’identité n’est pas seulement un enjeu de sécurité publique, mais aussi un combat pour la confiance et la justice sociale. En protégeant les citoyens contre ce fléau, il s’agit de préserver l’intégrité des systèmes de protection sociale, de garantir l’équité des relations économiques et de renforcer le pacte social qui unit la nation.

L’usurpation d’identité n’est pas une fatalité. En conjuguant nos efforts et en adoptant une approche globale et résolue, nous pouvons construire un monde numérique plus sûr et plus juste pour tous.

Ensemble, levons le bouclier contre l’usurpation d’identité et protégeons notre avenir!

Vol d’un document d’identité en ligne, que faire ?

A l’ère du numérique, un usurpateur peut subtiliser les données d’identité en ligne. Sans avoir à mettre la main sur votre document physique, une copie lui suffira pour contracter des services (compte bancaire en ligne, locations de véhicules ou d’appartement…)

Que faire lorsqu’on est victime d’un vol de document d’identité en ligne?

 

Le vol d’une copie digitale d’un document d’identité

1. La prolifération des fausses annonces en ligne

De nombreux français transmettent leurs documents d’identité à des inconnus par le biais de fausses annonces. Les données personnelles transmises servent aux usurpateurs à frauder les banques et organismes de crédits.

Les sites de mise en relation sont bien conscients du problème, vous pouvez d’ailleurs retrouver sur le centre d’aide de leboncoin des indications pour vous aider à reconnaître les arnaques.

L’échange de documents d’identité se fait alors par voie digitalisée. Dans ce cas, la victime a plus de difficulté à prouver sa bonne foi. Elle est en possession du support physique qui a été utilisé frauduleusement pour l’ouverture d’un compte ou la demande d’un crédit. S’en suivent des échanges interminables avec le créancier et les services de police pour tenter de mettre un terme à l’usurpation.

 

2. La déclaration de vol auprès de la police est-elle possible ?

Selon le dictionnaire Larousse, perdre est le fait de cesser d’avoir, de posséder, quelque chose. S’agissant de la notion de vol, on la définit comme étant le fait de s’approprier indûment quelque chose.

La déclaration de perte ou de vol d’un document d’identité auprès de la police doit donc nécessairement être remplie lorsque son titulaire est dépossédé de celui-ci. Or, tel n’est pas toujours le cas lorsque les citoyens déclarent la perte/le vol de leurs documents d’identité… Par exemple, vous pouvez être victime d’usurpation via la copie de votre document d’identité subtilisée en ligne.

déclaration perte et vol cerfa

Le Cerfa 14011*02 permet de déclarer la perte ou le vol d’un document d’identité.

On retrouve ce Cerfa sur le site : https://www.service-public.fr/simulateur/calcul/14011 dans une version numérisée qui permet de remplir directement le formulaire en ligne.

En bas de ce formulaire, l’administration nous rappelle :

Toute fausse déclaration est passible des peines prévues par les articles 441-6 et 441-7 du nouveau code pénal. »: Tout contrevenant risque deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.

Par conséquent, une personne en possession de son document ne peut pas en déclarer la perte/le vol sans risquer une lourde sanction. Or, il est tout à fait possible de perdre une copie digitale ou papier d’un document. Le support physique du document d’identité est de moins en moins transmis de nos jours.

Le formulaire de déclaration de perte doit donc tenir compte de ce nouvel usage. Une adaptation de ce Cerfa est nécessaire pour garantir la sécurité juridique des citoyens.

 

3. Une solution insuffisante pour protéger les victimes d’usurpation

Notre fondateur Fily Kante a accompagné de nombreuses victimes d’usurpation d’identité qui, toujours en possession de leurs documents d’identité, en ont déclaré la perte. Un bon réflexe de la part des victimes qui préfèrent changer de document suite à l’usurpation de leur identité.

Sauf que cette solution de contournement reste inadaptée !

D’une part, la déclaration auprès de la police constitue une preuve auprès des créanciers mais n’empêche pas aux usurpateurs de contracter des services.

D’autre part, le fait de déclarer un document volé alors que l’on est toujours en sa possession peut être considéré comme une fausse déclaration.

Alors, que faire d’un tel document ? Il circule de manière dématérialisée à l’insu de son titulaire qui reste en possession du support physique. Même lorsque la victime change de document et déclare la perte du précédent auprès de la police, ce dernier reste utilisable par les fraudeurs.

Vu les faits, les policiers comprennent l’utilité de changer de document d’identité. Cependant, la déclaration de vol par le biais du Cerfa est inadaptée. Il serait opportun d’adapter les formulaires afin qu’ils tiennent compte de l’ère numérique à laquelle nous vivons. Concrètement, il faut envisager le vol préjudiciable d’une copie digitale.

 

De nouvelles solutions dédiées aux cas de vol d’identité en ligne

1. Adapter le CERFA a l’ère numérique

La carte nationale d’identité est un document gratuit en France. Son renouvellement est donc gratuit lorsque le titulaire du document à renouveler est toujours en possession de celui-ci. En revanche, lorsqu’il n’est plus en possession de l’ancien document, le citoyen doit payer un timbre fiscale 25€.

Dans le cas, d’un renouvellement pour vol d’une copie digitale, le citoyen est toujours en possession de son ancien document. Il ne devrait donc pas payer les frais de renouvellement. Cette solution engendrerait des renouvellements de carte d’identité à n’en plus finir ce qui générerait un coût pour l’Etat.

En effet, à la moindre suspicion de fraude, le citoyen aura envie de changer de document pour se prémunir d’une utilisation frauduleuse.

Au contraire, si l’on décide qu’en cas de vol d’une copie digitale le citoyen doit payer la procédure, cela reviendrait à « punir » les citoyens victimes.

Pour l’état, la modification du formulaire de déclaration de perte/vol de document reste donc une solution difficile à mettre en place.

 

2. La déclaration de vol auprès des partenaires ID Protect

Pour pallier aux carences liées à la perte de document d’identité, ID Protect accompagne les citoyens dans leurs démarches de prévention.

Nous mettons à disposition des acteurs bancaires et organismes de crédit, la 1ère base de documents déclarés perdus/volés. Ainsi, les citoyens disposent du premier moyen d’opposition à l’utilisation d’un document d’identité en temps réel.

 

3. ID Tracker pour tracer en temps réel l’utilisation d’un document d’identité.

Lorsqu’un citoyen souhaite suivre en temps réel un document d’identité, ID Protect associe le numéro du document au numéro de téléphone du titulaire. A chaque présentation d’un document lors d’une entrée en relation, le numéro unique du document est consulté. Le titulaire du document en sera donc informé.

Ainsi, même en cas d’échange risqué de documents d’identité, son titulaire a la possibilité de le suivre en temps réel. Il est également en mesure de s’opposer à son utilisation par un usurpateur.

 

Vous souhaitez prévenir l’utilisation frauduleuse d’un document ?

Rendez-vous sur ID Protect !

L’ère du numérique : de nouvelles formes d’usurpation d’identité

Si pendant longtemps, seule une autre personnes physique pouvait usurper une identité, l’ère du numérique à fait naître de nouveaux risques inattendus ! Dans cet article, ID Protect fait un état des lieux des nouvelles formes d’usurpation d’identité : les connaître vous permettra de mieux vous en protéger.

Rappel : l’usurpation d’identité, qu’est-ce que c’est ?

Juridiquement, il s’agit pour un individu de faire usage d’une ou plusieurs de vos données de toute nature pour s’identifier en vue de troubler votre tranquillité ou porter atteinte à votre image.

Les nouvelles formes d’usurpation à l’ère du numérique

Sur internet, nous dispersons un grand nombre de données. En plus de l’usurpation « traditionnelle » ces données permettent de nouvelles formes de fraude, par exemple :

  • L’image : une photo de vous sera utilisée pour créer un compte Facebook. Ce compte permettra à l’usurpateur de soutirer des informations ou encore demander de l’argent à des contacts qui vous connaissent et vous font confiance.
  • La réputation : utiliser la réputation d’une personne célèbre peut permettre de gagner l’adhésion d’un public autour de services payants. L’identité de Michel Cymes, célèbre docteur français a par exemple été usurpée à cette fin. Une société utilisait son image pour vanter les mérites d’une pilule minceur « miracle ». Le Dr Cymes a dénoncé les faits dans un article, expliquant comment ces publicités utilisant son identité ont nuit à son image.
  • L’identité civile : vos documents d’identité officiels peuvent quant à eux servir pour accéder frauduleusement à des services tels que les crédits à la consommation, locations, aides sociales… De plus en plus de personnes transmettent des documents d’identité en ligne sans vérifier l’identité de leur destinataire. Elles se font piéger par des faussaires qui peuvent alors obtenir des crédits ou ouvrir des comptes bancaires à leur nom.
  • Les moyens de paiements : en contractant des services en ligne sur des sites peu sécurisés ou via un site de phishing, les informations de paiements peuvent être récupérées et réutilisées de manière frauduleuse par des tiers. (En savoir plus sur l’usurpation d’identité sur les sites E-Commerce).

Ces cas d’usurpations existent déjà depuis de nombreuses années.

Il est important de noter qu’on observe une hausse des fraudes avec la multiplication des échanges en ligne (notamment depuis la crise Covid-19) : le travail des usurpateurs est en effet facilité !

Mais, alors qu’il est devenu impossible de se passer d’internet, comment se prémunir des risques ?

Pour mieux se protéger, la première arme est de connaître les stratégies mises en place par les usurpateurs et ainsi éviter leurs pièges !

Comment nos données sont-elles récupérées par les usurpateurs?

Sur internet, il existe d’innombrables manières d’obtenir des informations personnelles… Mais pas de panique, en accompagnant plus de cinquante victimes d’usurpation, l’équipe ID Protect a pu identifier les pratiques les plus répandues.

1. Les fausses annonces d’appartement en location

🏠 Gare aux annonces trop alléchantes sur les sites de mise en relation entre particuliers comme leboncoin ou encore pap !

Les usurpateurs profitent de la difficulté de se loger dans les grandes villes pour piéger les internautes.

En vous demandant d’envoyer un dossier complet, comme beaucoup de propriétaires le font afin de trier les candidatures, les faussaires obtiennent toutes les données dont ils peuvent rêver : Copies de bulletins de paies, cartes d’identité, avis d’imposition : un butin parfait pour ouvrir des comptes bancaires , contracter des crédits !

2. Le piratage des boites e-mails et messageries électroniques

📪 Pirater une boîte mail, vous nous direz, n’est pas donné à tout le monde.

Oui mais voilà, premièrement, de plus en plus de personnes ont des notions d’informatique. Deuxièmement, leur opération est facilitée par le manque de vigilance des utilisateurs (qui utilisent souvent le même mot de passe pour tous leurs comptes).

Une fois l’accès à la boite mail obtenue, il est très simple de récupérer les pièces d’identité et autres documents officiels en quelques clics. Retrouvez le témoignage de notre fondateur à ce sujet dans le journal les Echos. En effet, il suffit d’aller dans les mails envoyés et taper « carte d’identité » : la plupart des utilisateurs n’effacent jamais leurs données ! (Essayez, vous risquez d’être surpris…)

💁‍♂️ Nos conseils pour éviter le piratage

Utilisez un maximum de mots de passe pour les différents sites fréquentés et surtout, effacez vos mails envoyés contenant des données personnelles. Encore faudra-t-il faire confiance à vos destinataires pour qu’ils effacent leur mails… Alors de préférence, n’envoyez pas vos documents par mail, tout simplement.

En savoir plus sur l’usurpation d’identité sur les messagerie.

3. La fouille de poubelles

🗑️ Une méthode plus rustique mais très utilisée à l’ère du numérique ! La fouille de poubelles permet aux usurpateurs de récupérer des données personnelles qu’ils pourront réutiliser en ligne.

Un grand nombre de Français jettent des documents sans les déchirer. On y retrouve à minima le nom, le prénom et l’adresse de la potentielle victime. Parfois on y retrouve la composition du foyer (parents, enfants…). Plus dangereux, on y retrouve aussi des photocopies de documents d’identité, qui permettent aujourd’hui aux usurpateurs d’ouvrir des comptes en ligne !

4. Le vol ou la perte de documents d’identité

📂 Suite à la perte ou au vol de ses effets personnels, les éléments qui ont le plus de valeurs sont les documents d’identité. Leur utilisation a des conséquences sur plusieurs années. En cas de cambriolage ou de perte d’un portefeuille, il est important de s’assurer d’être toujours en possession de ses documents d’identité. Il faut tout de suite réagir !

Attention : une déclaration de perte ou de vol auprès de la police ne bloque pas l’utilisation d’un document ! Si cela pourra vous servir de preuve en cas d’usurpation, il faudra contacter les services bancaires, organismes de location et de crédits les plus connus pour empêcher que le faussaire contracte auprès d’eux.

Pour faciliter vos démarches en cas de perte ou de vol, ID Protect à mis en place le premier service centralisant les numéros de documents d’identité perdus/volés pour informer les partenaires professionnels.

5. Les réseaux sociaux

📱 Facebook, LinkedIn, Instagram, Youtube, Snapchat, Tiktok … Les réseaux sociaux sont une mine d’informations pour les usurpateurs. Il parait en effet évident qu’afin d’obtenir des informations sur une personne, le 1er réflexe est d’aller voir ses réseaux sociaux.

Pour preuve, les recruteurs regardent souvent vos réseaux avant de vous rencontrer. L’Etat va même jusqu’à regarder vos réseaux sociaux pour y détecter un « train de vie » plus élevé que ce que laisse paraitre une déclaration d’impôt. C’est la même chose pour les usurpateurs. Ils apprennent beaucoup sur vous en consultant vos réseaux sociaux.

Evidemment, cette liste est non exhaustive, il existe un tas de moyens d’obtenir des informations sur une personne.

En cas d’usurpation, vous pouvez contacter gratuitement les experts ID Protect !

Comprendre les failles permettant l’usurpation d’identité

Selon le fondateur d’ID Protect, plateforme destinée à mieux protéger l’identité à l’ère du numérique, il est nécessaire d’aller au-delà de la répression contre l’usurpation : il faut créer des moyens de prévention concrets. En effet, les enquêtes menées par la police pour faire reconnaître les cas d’usurpation sont longues et fastidieuses. Si elles peuvent un jour obtenir gain de cause, les victimes se retrouvent isolées pendant de nombreuses années, poursuivies par des créanciers qui n’ont d’autres objectifs que de récupérer les sommes perdues.

A ce jour, il n’existe pas de moyen assez efficace pour lutter contre l’usurpation d’identité : beaucoup de failles dans les entrées en relation subsistent.

  • Premièrement, il n’est aujourd’hui pas possible de faire opposition à l’utilisation d’un document d’identité. Même déclaré perdu / volé auprès des services de police, ce dernier reste utilisable auprès des banques, assurances ou encore organismes de crédit.
  • Deuxièmement, il existe trop d’opacité lorsqu’il s’agit de l’utilisation d’un document d’identité. Les citoyens ne savent pas ce que deviennent leurs données lorsqu’ils les transmettent à une entreprise pour accéder à un service. Ainsi, il n’est pas possible de tracer l’utilisation d’un document.
  • Enfin, il n’existe pas de moyen de prévention contre les risques liés à l’usurpation d’identité. Les différentes réglementations qui incitent les banques à vérifier l’identité de leurs clients sont un bon début mais il y a beaucoup de travail en matière de connaissance client. Avec le développement du numérique, il est désormais plus facile d’être victime d’usurpation d’identité.

 

Comment prévenir une usurpation d’identité ?

1. Les bonnes habitudes en ligne

Avant internet, nous passions à la déchiqueteuse nos courriers afin de ne laisser aucune trace de nos données personnelles dans les poubelles. Avec internet, nous ne prenons pas le temps de supprimer nos données des différents sites que nous visitons.

protégez vos données : les bonnes habitudes

Prenons par exemple nos adresses mails : elles constituent une mine d’informations. En effet, nous y recevons des factures, des identifiants pour des sites internet, nous envoyons des documents d’identité, des avis d’imposition… Il ne faut pas conserver autant de données au même endroit !

Nous préconisons de supprimer systématiquement les mails envoyés contenant des données personnelles. Pensez également à utiliser la fonction proposée par certains fournisseurs d’adresse mails qui consistent à programmer l’auto destruction du mail envoyé.

Nos comptes de réseaux sociaux permettent de nous personnifier. Nous y retrouvons nos photos, nos données d’état civil, nos liens de filiation parfois, nos centres d’intérêts. Ils marquent une innovation majeure, mais il s’agit également d’un grand risque. Les usurpateurs créent parfois des comptes en utilisant vos données ce qui peut nuire à votre image. Soyez vigilant sur les données que vous partagez publiquement !

Le RGPD a apporté de nouveaux droits en matière de gestion de nos données personnelles: la possibilité d’avoir recours au droit à l’oubli. Il est possible pour toute personne de demander à une entreprise l’intégralité des données qu’elles stockent la concernant, et demander à ce que ces données soient supprimées. Il faut faire usage de ce droit, afin de se ré-approprier nos données.

 

2. Bien réagir en cas de perte d’un document d’identité

En cas de perte d’un document d’identité, il convient de faire une déclaration de perte. Cette déclaration se fait auprès des services de police ou, directement en mairie lorsque vous souhaitez renouveler le document perdu.

Etant donné que la déclaration de perte n’est pas un moyen de faire opposition à l’utilisation du document, nous préconisons de déclarer la perte également aux différents organismes bancaires et de crédit. Il vaux mieux se pré-constituer une preuve au cas où une personne mal intentionnée souhaite utiliser le document pour obtenir frauduleusement des services.

A nouveau, l’ensemble de ces solutions sont perfectibles. Il serait évidemment plus efficace de mettre une base de données de documents d’identité déclarés perdus/volés à disposition des professionnels. La vérification systématique, à chaque entrée en relation permettrait de supprimer définitivement le risque.

 

3. Les chantiers de la prévention

Selon le rapport Identity fraud report d’Onfido 2021, on recense une augmentation de 29% de fraudes à l’identité en 2020. La prévention nécessite une connaissance du risque or, force est de constater que la population n’est pas assez sensibilisée sur la question. Il faut alerter sur les risques liés à l’augmentation des échanges de documents entre particuliers.

Dans une société où toutes les démarches se font à distance, comment peut-on limiter la transmission de nos données personnelles via internet ? L’étude Etude Fevad 2020 montre une augmentation de 15,7% de transactions en ligne en 2019. Avec la crise sanitaire, cette augmentation a doublé en 2020. Nous sommes contraints d’échanger à distance, il va donc falloir créer des plateformes spécialisées sur la question.

Il est également difficile de prédire où l’usurpateur va présenter votre document. L’utilisation frauduleuse peut avoir lieu chez toutes sortes de professionnels ce qui rend la tâche difficile pour les services de police de retrouver l’usurpateur. Egalement lorsqu’on est victime d’usurpation, on apprend les méfaits les uns après les autres. L’instantanéité du service internet devrait pourtant nous permettre de suivre l’utilisation d’un document en temps réel.

 

Les solutions ID PROTECT pour éviter les usurpations d’identité

1. Faire opposition

La première fonctionnalité que nous avons développée sur www.idprotect.fr permet de faire opposition à un document.

La plateforme propose aux citoyens qui ont perdu ou se sont fait voler un document d’identité de renseigner son numéro unique. Cette information est ensuite mise à disposition d’entreprises partenaires qui consultent la base de données avant d’entrer en relation avec un nouveau client.

Ainsi, les institutions, banques, organismes de crédits, plateformes de services ont enfin un moyen de vérifier la légitimité des documents, tandis que les citoyens dispose d’un moyen d’éviter la fraude.

étapes pour protéger un document d'identité

2. Contrôler l’utilisation faite des documents afin de tracer les usurpateurs

Lorsqu’un document d’identité entre dans la base de documents déclarés perdu /volé d’ID Protect le numéro de téléphone du titulaire lui est associé. A chaque présentation d’un document lors d’une entrée en relation, le numéro unique du document est consulté et le titulaire du document en est informé. Cette solution de notification sera doublée d’une géolocalisation afin que le titulaire dispose d’une plus grande transparence d’informations.

Enfin, nous souhaitons permettre aux particuliers comme aux professionnels de sécuriser leurs échanges.

 

3. Sécuriser les échanges de données personnelles

ID Protect souhaite proposer un espace d’échange permettant de contrôler l’accessibilité des documents dans un environnement de confiance.

Chaque transaction est historiée. L’utilisateur a la possibilité de donner ou de révoquer l’accès à un dossier, et ce à une personne déterminée. Il a également la possibilité de contrôler la durée des échanges d’information. L’objectif étant d’éviter autant que possible d’échanger des données par mail car celles-ci sont souvent conservées dans des boites mails peu sécurisées et de surcroit pendant de longues durées.

Nous sommes persuadés que la confiance n’exclu pas le contrôle : c’est pourquoi nous invitons les utilisateurs à garder la main sur leurs données.

 

Vous souhaitez prévenir l’utilisation d’un document perdu ou volé ?
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