En décembre 2024, Alexia, une étudiante de 22 ans en masso-kinésithérapie à Montbéliard, découvre avec stupéfaction qu’elle est poursuivie pour plus de 2 000 euros d’amendes émanant de la SNCF. Motif : des infractions pour voyages sans billet sur des trajets qu’elle n’a jamais effectués. Très vite, le doute laisse place à la stupeur : elle est victime d’usurpation d’identité.

Une simple amende qui cache une spirale infernale

Tout commence par une amende majorée de 180 euros reçue à son domicile. En la contestant, elle découvre qu’elle est en réalité redevable de onze amendes, toutes liées à des infractions dans des trains à la gare de Belfort. À cette période, elle travaillait ailleurs. Une simple erreur ? Malheureusement non.

Sous les conseils de sa mère, Alexia dépose plainte pour usurpation d’identité le 16 décembre. Mais malgré cette démarche essentielle, la machine administrative ne s’arrête pas : la Trésorerie du Haut-Rhin saisit 2 175 € sur son livret A, qui ne contenait alors que 100 euros.

À cette date et heure précise ? Elle travaillait ailleurs. Elle est victime d’une usurpation d’identité.

La double peine : émotionnelle et financière

Conseillée par sa mère, Alexia dépose immédiatement plainte le 16 décembre 2024. Mais malgré cette démarche pourtant essentielle, la machine administrative ne s’arrête pas. La Trésorerie du Haut-Rhin procède à une saisie directe sur son livret A : 2 175 euros sont prélevés… alors que le compte ne contenait que 100 euros.

« J’ai craqué, j’ai pleuré, je ne savais plus quoi faire, je pensais la procédure stoppée », témoigne-t-elle, dévastée.

Le soulagement, après des mois d’angoisse

Le 9 avril 2025, Alexia reçoit enfin une bonne nouvelle : le ministère public classe l’affaire sans suite. Elle sera remboursée, mais reste prudente : rien ne garantit que d’autres amendes ne tomberont pas à l’avenir.

Cette histoire bouleversante souligne une réalité trop peu connue : l’usurpation d’identité peut frapper n’importe qui, à tout moment, y compris via des services du quotidien comme la SNCF. Il suffit qu’un fraudeur donne votre nom ou utilise une copie de vos papiers d’identité pour déclencher une avalanche de conséquences.

Comment réagir en cas d’usurpation d’identité ?

Face à une situation similaire, le temps est un facteur clé. Voici les étapes essentielles à suivre dès les premiers soupçons :

  • Déposer plainte immédiatement auprès de la police ou de la gendarmerie.
  • Contacter les organismes concernés, notamment la SNCF via leur cellule dédiée à la fraude.
  • Prévenir votre banque, la CAF, les impôts et toute autre structure susceptible d’être impactée.
  • Conserver tous les justificatifs (preuves d’absence, attestations, lettres recommandées…).
  • Renforcer la sécurité de vos données personnelles : mots de passe, antivirus, destruction des documents confidentiels…

France Identité : un nouvel outil pour lutter contre la fraude dans les trains

Depuis le 13 février 2025, les voyageurs de la SNCF peuvent utiliser l’application France Identité lors des contrôles à bord des TGV Inoui et Intercités. Cette avancée numérique permet de présenter un QR code sécurisé au lieu d’un document papier, limitant ainsi les risques de falsification ou d’usurpation d’identité.

Comment ça marche ?

Pour en bénéficier, vous devez :

  • Avoir plus de 18 ans ;
  • Disposer d’un smartphone compatible (Android 11 ou iOS 16.6 minimum) ;
  • Être titulaire d’une carte d’identité nouvelle génération (format carte bancaire) ;
  • Avoir activé la fonctionnalité « Accès SNCF » dans l’application France Identité.

Une fois activée, la procédure est simple :

  1. Ouvrez l’application ;
  2. Affichez votre carte d’identité numérique ;
  3. Présentez le QR code au chef de bord lors du contrôle.

Cette fonctionnalité permet de lier automatiquement votre identité à votre billet nominatif, ce qui rend beaucoup plus difficile l’utilisation frauduleuse de votre nom pour voyager sans payer.

⚠️ Attention : France Identité ne remplace pas encore le billet de train lui-même pour passer les portiques, ni les contrôles dans les TER.

Comment ID Protect peut vous aider

Chez ID Protect, nous savons combien une usurpation d’identité peut bouleverser une vie : angoisse, perte de confiance, préjudice financier, temps perdu… C’est pourquoi nous avons conçu une solution globale de prévention, de surveillance et surtout d’accompagnement personnalisé pour les victimes.

Nos services incluent :

  • La surveillance de vos données personnelles (nom, numéro de sécurité sociale, adresse, etc.) en ligne et sur les bases à risque.
  • L’aide à la constitution des dossiers pour les services publics ou les entreprises comme la SNCF.
  • Une assistance juridique et administrative en cas d’usurpation confirmée.
  • Des ressources pédagogiques pour protéger votre identité et anticiper les menaces.

L’histoire d’Alexia nous concerne tous. Derrière chaque carte d’identité volée ou chaque nom utilisé à mauvais escient, il y a une personne, une vie, un quotidien bouleversé.

Chez ID Protect, nous croyons que la meilleure protection, c’est l’anticipation. Et quand la fraude survient, nous sommes là pour vous aider à reprendre le contrôle.


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